
Le crédit à la consommation pour les frontaliers : options et adaptations financières. Découvrez les meilleures solutions pour gérer vos finances depuis l’étranger.

L'obtention d'un crédit privé en Suisse dépend de plusieurs critères essentiels, tels que l'âge, la situation professionnelle et les conditions de logement. Ces facteurs jouent un rôle clé dans l'évaluation de votre dossier de crédit. Pour mieux comprendre comment ces critères influencent vos chances d'obtenir un prêt, consultez notre page dédiée à ce sujet.
Exemple de calcul
Emprunt de CHF 20'000. Un taux d’intérêt annuel effectif entre 4.9% et 10.95% et une durée de 48 mois engendrent des intérêts totaux entre CHF 2'018.10 et CHF 4'549.60. Durée: 6-120 mois; Taux d'intérêt annuel maximum (y compris tous les frais du crédit) 10.95%.L'octroi d’un crédit est interdit, s'il entraîne le surendettement du consommateur. (Art. 3 LCD)
Travailler en Suisse sans y résider implique certaines adaptations, notamment financières. Entre ouverture de compte, réception de salaire, gestion des dépenses et constitution d’une épargne, les frontaliers doivent souvent jongler entre deux systèmes bancaires. Mais qu’en est-il du crédit à la consommation pour un frontalier ? Voici un tour d’horizon des conditions, avantages et points de vigilance.
En tant que frontalier, plusieurs critères doivent être remplis pour prétendre à un crédit en Suisse :
Vous devez vivre dans une zone frontalière comme :
Les citoyens suisses résidant en région frontalière peuvent également faire une demande, sous les mêmes conditions.
une ancienneté de 12 mois de contrat est requise
une ancienneté de 36 mois est requise (cumulée ou non).
Les taux d’intérêt peuvent sembler plus attractifs en France (2 à 3 % dans les banques), mais les organismes spécialisés (Cofidis, Cetelem, etc.) appliquent souvent des taux bien plus élevés (jusqu’à 20 %). Résultat : les mensualités finissent par être assez similaires dans les deux pays.
| Banques suisses | Mensualités en CHF | Banques françaises | Mensualités en Euro |
|---|
| BANK-now | 853.40 – 876.75 | Axabanque | 847.64 – 857.10 |
| Eny Finance | 853.40 – 872.50 | Cetelem | 837.85 |
| BoB Finance | 855.15 – 876.75 | Sofinco | 840 – 842 |
| Cashgate | 855.15 – 876.75 | La banque postale | 838.71 – 840.07 |
| Banque Migros | 859.50 – 868.20 | Oney | 840.52 |
| BCGE | 863.85 | Financo | 842 – 843 |
| Cembra Money Bank | 868.40 – 876.95 | franfinance | 837.83 |
| BCVS | 860 – 873 | Crédit agricole | 837.83 – 845.12 |
À noter :
En France, les assurances décès, maladie et invalidité sont généralement incluses. En Suisse, seule l’assurance décès est comprise dans le taux.
En Suisse, les montants peuvent aller jusqu’à 250’000CHf
En France, le plafond légal est de 75’000 €,
Autre avantage en Suisse : il n’est généralement pas nécessaire de justifier l’utilisation du crédit ni de fournir une garantie sur le montant emprunté. À l’inverse, en France, le motif du prêt et une garantie sont souvent exigés. Cette souplesse offre davantage de confidentialité et de liberté dans l’utilisation des fonds.
Puisque vous percevez votre salaire en francs suisses, il est généralement préférable de contracter un crédit dans la même devise, pour ne pas subir les fluctuations de taux de change.
Attention toutefois :
En cas de perte d’emploi, vous toucherez une allocation chômage en euros, mais devrez rembourser votre crédit en CHF, ce qui peut fortement impacter votre budget.
Alternatives françaises : crédit en devise
Certaines banques françaises (comme la Caisse d’Épargne Alsace) proposent des crédits en devise étrangère, permettant un remboursement en francs suisses. Cependant, des frais de change sont souvent appliqués, car les fonds sont initialement en euros.
Accès à vos informations : un frein potentiel
Les banques françaises ne peuvent pas consulter la ZEK (centrale d'information de crédit en Suisse) .
Les banques suisses, elles, n’ont pas accès à l’historique de crédit des clients français, mais peuvent vérifier vos relevés bancaires.
Les établissements suisses restent généralement prudents avec les clients frontaliers, notamment en raison du risque de départ définitif à l’étranger, rendant plus difficile tout recouvrement.
Si vous êtes frontalier :
Faire un crédit en Suisse permet d’éviter le change, ce qui est sécurisant à long terme.
En revanche, en cas de perte d’emploi, cela peut devenir problématique.
Les banques suisses sont plus strictes et les taux ne sont pas forcément avantageux. Mieux vaut comparer les offres avec votre banque française.
Si vous êtes frontalier de nationalité suisse :
Vous aurez difficilement accès aux taux bas proposés par les banques françaises, sauf si vous êtes déjà client.
Dans la plupart des cas, les organismes spécialisés français appliquent des taux similaires à ceux de Suisse.
Un crédit suisse reste avantageux en termes de montant maximal et de souplesse d’utilisation.



